En Iran, la jeune génération, qui a soif de liberté, n'hésite pas à braver tous les interdits imposés par les ayatollahs pour faire la fête et s'émanciper.
Officiellement, en Iran, tout ou presque est prohibé : porter une cravate, avoir un chien, boire de l'alcool. Or, à Téhéran, la jeunesse n'hésite pas à transgresser tous les interdits. Soirée électro, production d'alcool, réseaux de drogue, tenues affriolantes et sexy : rien ne les arrête. Si la police des moeurs est omniprésente, si la répression est impitoyable, si les condamnations arbitraires se multiplient, cela n'impressionne plus les jeunes Iraniens. Plus que jamais, ils ont soif de liberté. Spécialistes de la combine, ils détournent, aménagent, transgressent. Certains Iraniens, les plus débrouillards, ont désormais accès aux réseaux sociaux.