Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart, le fils d'André Schwarz-Bart, prix Goncourt 1959 pour «Le Dernier des Justes», évoque l'oeuvre de son père.
En 1943, André Schwarz-Bart, tout juste âgé de 15 ans, rejoint la Résistance après que sa famille ait été arrêtée par la police française, puis décimée à Auschwitz. Devenu ouvrier à la fin de la guerre, André rencontre à Paris une jeune Guadeloupéenne, Simone. Très vite, il se met à écrire. Son premier roman, «Le Dernier des Justes», qui retrace la saga d'une famille juive, du Moyen Age jusqu'aux camps nazis d'extermination, est récompensé, en 1959, par le prix Goncourt. Il enregistre sur des cassettes audio ses pensées et d'autres oeuvres qui demeurent inédites. C'est grâce à ce véritable trésor que son fils Jacques, saxophoniste de jazz, fait découvrir un écrivain en avance sur son temps, mais aussi l'homme et le résistant.