Fin XIXe, la musique, à Paris, c'est un grand salon doré où poser les mains sur un clavier, équivaut encore et encore à soulever la fine poussière chopinienne qui s'y est déposée. Pour dépasser les tics romantiques d'un siècle qui s'achève, Satie a cette intuition géniale : pour créer une autre émotion, plutôt que de rajouter des choses, il faut en enlever.
Fin XIXe, la musique, à Paris, c'est un grand salon doré où poser les mains sur un clavier, équivaut encore et encore à soulever la fine poussière chopinienne qui s'y est déposée. Pour dépasser les tics romantiques d'un siècle qui s'achève, Satie a cette intuition géniale : pour créer une autre émotion, plutôt que de rajouter des choses, il faut en enlever.