Malgré ses tragédies, ses blessures et ses émotions violentes, Jean Ferrat n'a jamais cessé, à travers ses chansons, de promouvoir un message fraternel.
L'éternel demi-sourire de Jean Ferrat a masqué trois grandes tragédies. Celle de l'enfant dont le père fut déporté. Celle de l'homme qui vécut l'autodestruction de sa femme. Celle du militant qui vit l'effondrement de toutes ses espérances. Et pourtant, Jean Ferrat n'a jamais cessé, à travers ses chansons, de promouvoir un message fraternel. La fragilité, les blessures, les émotions violentes, il faut les rechercher à travers son répertoire, de "Ma Môme" à "Nuit et brouillard", de "C'est beau la vie" à "La Montagne", de "Camarade" à "Potemkine", sans oublier "A Santiago", "Que serais-je sans toi", "Ma France", "Aimer à perdre la raison", et "On ne voit pas le temps passer".