Joe Dallessandro est devenu sex-symbol grâce aux films d'Andy Warhol ou de Paul Morrissey ; aujourd'hui, à 60 ans, il revient sur son statut de star à la sexualité ambigüe.
Joe Dallessandro incarne une certaine forme de rêve américain, grâce à sa carrière lancée par Andy Warhol, fasciné par son corps d'éphèbe. Révélé par Paul Morrissey dans la trilogie «Flesh» (1968), «Trash» (1970) et «Heat» (1972), il s'est imposé comme une icône du cinéma underground grâce à des rôles dénudés, devenant le libérateur de la nudité masculine au cinéma. Celui qui inspira la chanson «Walk on the Wild Side» à Lou Reed est aujourd'hui sexagénaire, heureux gérant d'une propriété à deux pas d'Hollywood Boulevard. Dans sa cour, assis sur un muret, il évoque avec amusement et nostalgie sa jeunesse et ses différentes collaborations avec Warhol, Morrissey, Coppola, Waters, Breillat ou Rivette.