Une longue robe noire dessine, dans l'imaginaire comme sur la scène, la silhouette de Juliette Gréco. Sans concession aux phénomènes de mode, elle assène avec conviction ses idées sur la chanson française et la nécessité absolue de s'appuyer sur un texte solide, base de toute création musicale. Interprète des plus grands, c'est dans les cabarets de la rive gauche, à Paris, qu'elle a fait ses armes. Sartre a écrit pour elle «La Rue des Blancs-Manteaux». Prévert, Brel, Brassens et Queneau ont suivi ses traces. A 77 ans, avec un humour et un dynamisme ravageur, Juliette Gréco investissait la scène de l'Olympia.
Une longue robe noire dessine, dans l'imaginaire comme sur la scène, la silhouette de Juliette Gréco. Sans concession aux phénomènes de mode, elle assène avec conviction ses idées sur la chanson française et la nécessité absolue de s'appuyer sur un texte solide, base de toute création musicale. Interprète des plus grands, c'est dans les cabarets de la rive gauche, à Paris, qu'elle a fait ses armes. Sartre a écrit pour elle «La Rue des Blancs-Manteaux». Prévert, Brel, Brassens et Queneau ont suivi ses traces. A 77 ans, avec un humour et un dynamisme ravageur, Juliette Gréco investissait la scène de l'Olympia.