Meurtrie mais bourrée d'énergie, sans cesse en mouvement, la capitale congolaise concentre en elle toutes les facettes de l'Afrique contemporaine.
Ville monstre, ville d'art, Kinshasa est d'abord un tumulte, un mouvement sans fin, que restitue ce film en forme de course haletante. Une course semblable à celle des Kinois, toujours en quête d'un hypothétique moyen de transport : train, camion, taxi-bus, etc. A Kinshasa, bouger c'est vivre, et vivre, c'est se débrouiller. La capitale congolaise dégage une énergie vitale exceptionnelle, dans un choc permanent entre dureté urbaine et beauté humaine, dans une amnésie ambiguë qui gomme à moitié, mais à moitié seulement, les traces et les cicatrices de l'ère coloniale.