Regard magnétique et classe singulière, Charlotte Rampling traverse le cinéma depuis près de soixante ans. Retour, commenté par elle-même, sur les films qui ont jalonné sa vie.
Depuis près de soixante ans, Charlotte Rampling promène sa longue et classieuse silhouette dans le meilleur du cinéma mondial. Repérée dans la rue à 19 ans grâce à son regard magnétique, la jeune Britannique crève aussitôt l'écran. Mais la déflagration causée par le suicide de sa sœur aînée la plonge dans de durables ténèbres. Seuls les films l'aident alors à exorciser ses démons. Après "Les Damnés" (1969) de Luchino Visconti, la comédienne témoigne en 1973, avec "Portier de nuit" de Liliana Cavani, de sa capacité à assumer des rôles à risque et de son goût pour la transgression, se réjouissant encore de briser le dernier tabou en 1985 avec le poétique "Max mon amour" de Nagisa Oshima.