Pour gagner la bataille d'Alger, en 1957, contre le FLN, les troupes françaises eurent recours à la torture, pratiquée au nom de «l'efficacité».
Durant l'été 1956, le FLN décide de porter la guerre dans les villes. Le 30 septembre, des bombes explosent au Milk Bar et à la Cafétéria, deux bars du centre d'Alger fréquentés par la jeunesse européenne. On relève quatre morts et des dizaines de blessés. L'opinion est traumatisée. La psychose de l'attentat s'installe. Le 7 janvier 1957, le général Massu, commandant de la 10e division parachutiste, reçoit de Robert Lacoste, ministre de l'Algérie, une mission claire. La bataille d'Alger doit être gagnée. Elle le sera, au prix d'un recours systématique à la torture, pratiquée dans tous les régiments. Les parachutistes se rendent maîtres de la capitale.