Aux Etats-Unis, une étude révèle qu'un tiers des personnes disculpées par des analyses ADN avait pourtant avoué un meurtre ou un viol qu'elles n'avaient pas commis.
Lamarr Monson, Juan Rivera et Ada Taylor sont trois citoyens américains de Détroit, de Chicago et du Nebraska, qui ont passé chacun vingt ans en prison après avoir signé des aveux et confessé un crime qu'ils n'avaient pas commis. Le réalisateur Laurent Richard fait découvrir une effroyable mécanique du système policier américain. Une étude menée par le réseau d'avocats américains «Innocence Project» a récemment démontré que près d'un tiers des personnes disculpées par des analyses ADN avait pourtant avoué un meurtre ou un viol qu'elles n'avaient pas commis. En cause, la méthode d'interrogatoire «REID», du nom de John Reid, haut gradé de la police scientifique de Chicago qui rédigea dans les années 1960 un manuel pour obtenir des confessions d'un suspect.