Retour sur la bataille d'Azincourt, en 1415, l'un des épisodes les plus sanglants de la guerre de Cent Ans, qui marque le déclin de la chevalerie.
Au début du XVe siècle, la France et l'Angleterre sont les monarchies les plus puissantes d'Europe. Les deux pays sont en guerre depuis 1337. Le 25 octobre 1415, les troupes françaises, en supériorité numérique, rencontrent les armées anglaises. En quelques heures, la fine fleur de la chevalerie française est décimée par les archers du jeune roi Henri V. Cette bataille, d'une sauvagerie sans précédent, ouvre les portes de Paris au monarque, avide de conquête. Elle marque également la fin de la chevalerie et de ses vertus ancestrales. C'est en effet lors de cet épisode charnière de la guerre de Cent Ans qu'est privilégiée pour la première fois la stratégie militaire plutôt que la bravoure individuelle.