Les aveux partiels d'Emile Louis placent la justice dans une position délicate. Doit-elle enquêter sur des crimes prescrits ? Les familles sont désemparées.
Les aveux partiels d'Emile Louis placent la justice dans une position délicate. Doit-elle enquêter sur des crimes prescrits ? Après le refus de la cour d'appel de Paris, les familles des disparues sont désemparées. Le 20 février 2002, un acte de procédure sauve le dossier et la Cour de cassation rend une décision qui fera date. Deux ans plus tard, l'ancien chauffeur de bus comparaît devant les assises du Var pour les viols de sa belle-fille et de sa seconde épouse alors que dans l'Yonne, les obsèques de deux victimes retrouvées enterrées à Rouvray se déroulent dans l'indifférence générale. Aucun élu n'est venu s'excuser du silence complaisant qui a prévalu près de trente ans. Le procès très médiatisé du tueur de l'Yonne s'ouvre en novembre 2004.