Avril 2004. Les résultats de l'autopsie de Christian Jambert, retrouvé mort par balle sept ans plus tôt dans son garage, mettent à mal la thèse du suicide.
Avril 2004. Les résultats de l'autopsie du corps de Christian Jambert, retrouvé mort par balle sept ans plus tôt dans son garage, mettent à mal la thèse du suicide vite privilégiée à l'époque. Pour les légistes parisiens, l'ancien gendarme n'a pas pu s'infliger deux blessures mortelles. La révélation, largement relayée par les médias, fait l'effet d'une bombe à quelques mois du procès des disparues de l'Yonne avec Emile Louis dans le box des accusés. Les nombreuses carences de l'enquête initiale refont surface et l'on s'attend à de nouvelles investigations. A la surprise générale, la justice auxerroise se défend de tout dysfonctionnement et réclame une deuxième autopsie, puis une troisième. Entre guerre d'experts, mystérieuse disparition de scellés et déni de justice, le dossier Jambert tente de se frayer un chemin vers la vérité.