"La femme sans nom" est l'histoire d'un fantôme qui hante un tableau. A Paris, au musée d'Orsay, est exposée une oeuvre monumentale de Gustave Courbet peinte en 1855 : "L'atelier du peintre, allégorie réelle". L'artiste y est représenté, entouré de ses modèles. Parmi les amateurs du monde de l'art, se trouve Charles Baudelaire. Avec le temps, une silhouette est apparue à côté de lui. C'est celle de Jeanne Duval, une femme noire dont on ne connaît pas le véritable nom, compagne du poète, qui avait été effacée du tableau par Courbet lui-même. Elle est un "repentir", symbole de son effacement de l'histoire et de la mémoire.
"La femme sans nom" est l'histoire d'un fantôme qui hante un tableau. A Paris, au musée d'Orsay, est exposée une oeuvre monumentale de Gustave Courbet peinte en 1855 : "L'atelier du peintre, allégorie réelle". L'artiste y est représenté, entouré de ses modèles. Parmi les amateurs du monde de l'art, se trouve Charles Baudelaire. Avec le temps, une silhouette est apparue à côté de lui. C'est celle de Jeanne Duval, une femme noire dont on ne connaît pas le véritable nom, compagne du poète, qui avait été effacée du tableau par Courbet lui-même. Elle est un "repentir", symbole de son effacement de l'histoire et de la mémoire.