Au Brésil, des associations de protection de la nature se mobilisent pour préserver les derniers vestiges de la forêt atlantique et sa faune, d'une rare diversité.
Au XIXe siècle, lorsque Charles Darwin la découvrit, la forêt atlantique étirait son bandeau vert du nord du Brésil à l'Argentine, sur plus d'un million de mètres carrés. Depuis, la pierre, le béton, l'acier et le plastique ont eu raison de cette forêt, qui a perdu 95% de sa superficie. Pourtant, à l'approche des Jeux olympiques de Rio, des hommes et des femmes de bonne volonté ont décidé de faire revivre cette forêt oubliée dans laquelle on trouve encore le rarissime tamarin lion doré, primate sauvé de l'extinction. Batraciens aux couleurs incroyables, singes hurleurs, tapirs ou paresseux se réapproprient aussi cet écosystème que l'on croyait perdu.