Les terres agricoles et les petites fermes familiales disparaissent peu à peu, grignotées par l'espace urbain et par les exploitations exponentielles.
Un pan de la France meurt en silence. Tandis que la ville gagne du terrain, les parcelles agricoles disparaissent à grande vitesse : l'équivalent d'un département français est rayé de la carte tous les sept ans. Cette raréfaction coïncide avec celle des petites exploitations familiales, prises en tenailles entre le développement des zones urbaines et la croissance exponentielle d'exploitants investissant à tout va. L'hypothèse d'une agriculture financiarisée et sans agriculteurs se dessine.