Ayant à peine achevé ses nombreux travaux, un demi-dieu doit affronter les basses manoeuvres du nouveau roi de Mycènes, qui lui voue une haine farouche.
Hercule n'aurait pas dû descendre aux Enfers, et encore moins terrasser Cerbère, le terrible chien à trois têtes, gardien des lieux. Les dieux, à présent, sont fâchés. Ils attendent leur heure. Celle-ci sonne lorsque Hyllos, le fils du héros, a le malheur de s'éprendre de Théa, la fille d'Eurysthée, roi de Mycènes et ennemi implacable d'Hercule. Inspiré par les dieux, Eurysthée voit là l'occasion d'en finir une bonne fois avec le géant. Tyndare, le roi de Sparte, son complice, lui conseille de persuader Hyllos que son père est lui aussi amoureux de Théa et qu'un philtre magique, en réalité un poison violent, saura lui faire oublier cet amour intempestif...
Cottafavi est au péplum italien ce que le sucre est au pamplemousse : un agrément indispensable. Avec le temps, l'onctuosité se change en kitsch. Amusant.