Après des décennies de junte militaire, la Birmanie, démocratie balbutiante, ouvre aux touristes ses trésors d'architecture et ses paysages sublimes. Mais la vie est loin d'y être simple. L'armée a fait main basse sur les mines de rubis, une production qui alimente la corruption et les guérillas. La Birmanie est également en proie à une vague de violences sans précédent contre les musulmans.
Après des décennies de junte militaire, la Birmanie, démocratie balbutiante, ouvre aux touristes ses trésors d'architecture et ses paysages sublimes. Mais la vie est loin d'y être simple. L'armée a fait main basse sur les mines de rubis, une production qui alimente la corruption et les guérillas. La Birmanie est également en proie à une vague de violences sans précédent contre les musulmans.
Après des décennies de junte militaire, la Birmanie est aujourd'hui une démocratie balbutiante, qui ouvre aux touristes ses trésors d'architecture et ses paysages sublimes et préservés. Loin des circuits touristiques, le triangle d'or birman est la deuxième zone de production d'opium, derrière l'Afghanistan. La culture du pavot est officieusement soutenue par l'armée, qui a aussi fait main basse sur les mines de rubis. Les bénéfices de ces productions alimentent la corruption du pouvoir et les guérillas entre ethnies. Surnommée «le pays des mille pagodes», en référence au bouddhisme pratiqué par 89% de la population, la Birmanie est aujourd'hui en proie à une vague de violences sans précédent contre les musulmans. Wirathu, un moine bouddhiste ultra-nationaliste, multiplie ainsi les prêches incendiaires.