L'arrivée du pain, livré par un train dans un petit village russe, puis vendu à la population : une édifiante plongée au coeur de la banalité.
Un village russe à moitié mort, non loin de Saint-Pétersbourg, un mardi. Une locomotive frôle la bourgade, largue un wagon et, avec lui, la ration hebdomadaire de pain concédée aux villageois. On pousse le wagon vers le village, à travers la neige, sur la voie ferrée défoncée. La vente du pain, enfin, peut commencer. La quantité, comme toujours, se révèle insuffisante. Une édifiante plongée au coeur de la banalité.