Une enquête sur l'arrivée récente de femmes à la tête de partis populistes de droite, formations traditionnellement conservatrices et machistes.
Depuis quelques années, le monde politique dans son ensemble tend à se féminiser. Quand ce phénomène concerne des partis populistes de droite ou d'extrême droite, comme le Front national, cela ne soulève pas qu'une question d'égalité homme-femme. Il n'est pas anodin d'assister à l'émergence de figures féminines à la tête de partis considérés comme machistes et xénophobes. Ainsi, en France, Marine Le Pen a contribué à rendre plus acceptable son parti et à décomplexer son électorat et ses militants. D'autres femmes se sont imposées à la tête de formations populistes, s'avérant tout aussi extrêmes que leurs prédécesseurs masculins.