Evocation d'un art évoluant entre cabaret et café-concert, né à la fin du XIXe siècle.
L'entre-deux guerre voit l'apparition du cinéma parlant. Proche du music-hall, le septième art lui emprunte quelques-unes de ses voix, dont celle de Georges Milton. Côté scène, on écoute dans les salles de spectacle Damia, Florelle, Marie Dubas, Lys Gauty. Et bientôt, une certaine môme Piaf se fait entendre. En 1935, une nouvelle tendance apparaît dans la chanson. Influencée par l'Amérique, elle est portée par Mireille, Jean Tranchant ou encore Charles Trenet. Marianne Oswald, quant à elle, s'inspire des rythmes du Berlinois Kurt Weill. Les années 50 marquent la fin de l'âge d'or du music-hall. Juliette Gréco débute, aux côtés de monstres sacrés de la chanson française, tels que Ferré, Gainsbourg, Brel ou Brassens.