La seconde moitié du XXe siècle voit l'apparition de traitements médicaux révolutionnaires, mais aussi de nouvelles maladies et d'épidémies ravageuses.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la santé publique devient un enjeu majeur en Occident. Parallèlement, les progrès technologiques donnent naissance à des traitements médicaux révolutionnaires, d'une efficacité indéniable. C'est le début d'une formidable course pour la vie, qui ressemble de plus en plus à une véritable quête d'éternité. On se prend à rêver de conditions de vie idéales, objectivement saines, qui prolongeraient indéfiniment l'espérance de vie. Et l'on oublie que, depuis toujours, la régression d'une pathologie est systématiquement contrebalancée par l'émergence de nouveaux risques.