A Verdun, Bruno Frémont, médecin légiste depuis trente ans, analyse essentiellement les ossements des soldats de la Première Guerre mondiale.
D'ordinaire en France, lorsqu'un médecin légiste est appelé pour analyser des ossements humains, il flotte comme un parfum d'affaire criminelle. Pas à Verdun. Ici, lors que le docteur Bruno Frémont, qui officie depuis trente ans à l'hôpital de la ville, pratique une autopsie, il sait ce qui l'attend : les restes d'un soldat de la Grande Guerre, tombé au champ d'honneur sous un déluge de feu et d'acier.