Léon Moussinac, fondateur de la revue "Regards", devient critique de cinéma à une époque où cette activité n'a pas encore de statut véritable.
Moussinac publie un livre remarqué sur la naissance du cinéma. Passionné de septième art, il fait découvrir Eisenstein et d'autres maîtres du cinéma soviétique en France, notamment par le biais du ciné-club "Les Amis de Spartacus", qu'il a créé et qui rencontre un beau succès. Il devient critique de cinéma à une époque où cette activité n'a pas vraiment de statut et se passionne pour les arts en général. Il fonde la revue "Regards", les éditions musicales Le Chant du Monde, devient directeur de l'ENSAD - Ecole nationale supérieure des arts décoratifs - et l'un des premiers directeurs de l'IDHEC, devenu la FEMIS). Auteur de nombreux ouvrages sur les arts mais aussi de romans et de poésies, son engagement en faveur d'une véritable culture populaire entre en résonnance avec son parcours de militant communiste.