Pendant plusieurs semaines, à Paris, des femmes sans domicile fixe ont accepté que des caméras les suivent dans leur quotidien, fait de routine et de galère.
En France comme en Belgique, les femmes représentent aujourd'hui 40 % de la population sans domicile fixe. Licenciement, expulsion, rupture familiale, les raisons qui les ont conduites à la rue sont multiples. Qu'elles errent dans des gares, aillent de squat en squat, se cachent dans des parkings, cherchent un moyen de se laver, les femmes dans la rue sont bien plus vulnérables que les hommes. Pendant plusieurs semaines, à Paris, certaines d'entre elles ont accepté que des caméras les suivent dans leur quotidien, fait de routine et de galère. Comme Barkissou, une étudiante sans foyer, ou encore Nadia, qui dort chaque nuit dans une tente avec ses chiens. Rencontre également avec Elina, qui après des années de galère a réussi à retrouver un toit et une vie plus sereine.