Se considérant comme une «glaneuse» de sensations et de visages, Agnès Varda se penche sur celles et ceux qui vivent de la récupération des débris.
Que ce soit par nécessité ou choix, celles et ceux qui vivent de la récupération de nos restes - fruits, déchets variés, objets abandonnés - nous troublent toujours. Il n'est pas question de pudeur, mais bien plutôt du lien profond et dérangeant qui nous unit à eux. Un sentiment qui mêle gêne et compassion...