Portrait de Rudolfine Steindling, femme d'affaires, mécène et communiste autrichienne, considérée comme la plus grande délinquante financière du siècle passé.
A sa mort en 2012, l'Autrichienne Rudolfine Steindling emporte avec elle un secret bien gardé : la cachette où se trouvent plus d'une centaine de millions d'euros qui appartenaient à l'ex-RDA. Cette femme ambitieuse était administratrice des entreprises détenues par le KPÖ, le parti communiste autrichien, dans la Vienne d'après-guerre. Elle gérait l'empire économique du parti, tout en favorisant les échanges avec les camarades de RDA. En 1978, elle prend la direction de Novum, une société-écran du SED, le parti est-allemand, qui fait de l'import-export et réalise de larges bénéfices. Lorsque tout s'effondre à la chute du Mur, cette communiste que les Viennois ont baptisée "Fini la Rouge" répartit habilement l'argent de l'entreprise sur divers comptes à l'étranger.