A travers les exemples égyptien et tunisien, un décryptage des conséquences géopolitiques et sociales des révoltes qui ont secoué les pays arabes en 2011.
Au printemps 2011, les pays arabes sont secoués par un vent de révolte. Parti de Sidi Bouzid, en Tunisie, il embrase en quelques mois pas moins de dix-sept pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Des citoyens révoltés contre des gouvernements autoritaires et corrompus envahissent les rues pour exiger la démocratie, un meilleur partage des richesses et davantage de libertés individuelles.