Dans le sillage de l'archéologue danoise Rubina Raja, en quête des portraits funéraires sculptés dans les nécropoles de Palmyre, une exploration de la mythique cité antique.
Il y a deux mille ans, ce fut une cité florissante au milieu d'un désert aujourd'hui syrien. Au carrefour des routes marchandes, Palmyre attirait les caravaniers venus de Mésopotamie, d'Inde ou de Chine. Dans ce qui reste de ses ruines, redécouvertes par les Européens à partir du XVIIe siècle, ses nombreuses nécropoles témoignent d'un passé prospère. Sculptés dans le calcaire aux premiers siècles de notre ère, les visages des représentants - hommes, femmes et enfants - de ses plus grandes familles ornent les murs de ses tombeaux. Depuis 2012, l'archéologue danoise Rubina Raja pilote un projet de longue haleine afin de retrouver, documenter et retracer les arbres généalogiques et le quotidien de ces Palmyréniens.