Une réflexion sur la musique et son pouvoir en compagnie de Daniel Barenboim, pour qui cet art est un langage universel, qui se joue des frontières.
Pour Daniel Barenboim, la musique, langue universelle, se joue des frontières. Avec elle pour seule arme, l'artiste cosmopolite tente de dépasser tensions et conflits. En 1999, il a fondé le West Eastern Divan Orchestra, qui lui a permis de faire jouer ensemble des jeunes musiciens venus d'Israël et des pays arabes voisins. En 2011, il s'est rendu dans la bande de Gaza : un événement retentissant. Le pianiste et chef d'orchestre aux quatre passeports - argentin, israélien, palestinien et espagnol -, milite depuis de nombreuses années pour la paix au Proche-Orient. A 70 ans, il n'a rien perdu de sa volonté de faire évoluer les choses grâce à la musique.