En Polynésie, la coutume du faa'amu permet à des enfants d'être adoptés par des tantes, des voisins, des amis, et même parfois des étrangers.
Chaque année, une centaine de couples débarquent à Tahiti en quête de parents biologiques prêts à accepter de leur confier un enfant. Marc et Nathalie Bouteilley font partie de ceux-là. C'est dans cet archipel des antipodes qu'ils ont déjà adopté Tomy, leur petit garçon. En Polynésie, il existe une coutume particulière difficile à comprendre pour les Occidentaux : le faa'amu, qui signifie littéralement «nourrir», «adopter». Une tradition encore très vivante, puisque plus de 10 % des enfants sont élevés par les grands-parents, des tantes, des voisins, des amis, et même parfois des étrangers. Soucieux de respecter leur engagement, les Bouteilley reviennent à Tahiti régulièrement pour préserver les liens avec les parents biologiques de Tomy.