Au début du XXe siècle, la misère jette de nombreux Corses sur les routes de l'exil, en direction de Marseille, son port et ses activités clandestines.
Au début du XXe siècle, la misère jette de nombreux Corses sur les routes de l'exil, en direction de Marseille, son port et ses activités clandestines. L'un d'eux, Simon Sabiani, s'engage en politique au lendemain de la Première Guerre mondiale. En 1929, lors de la campagne pour la mairie de Marseille, il fait appel à deux puissants malfrats, le Corse Paul Carbone et le Sicilien François Spirito, pour assurer son service d'ordre en échange d'emplois municipaux. La première alliance politico-mafieuse de France est scellée. Cinq ans plus tard, un autre clan corse, celui des frères Guerini, tire son épingle du jeu lors des municipales.