" En société, nul ne peut observer la morale sans se faire violence. Il y a des ermites qui croient, en s'isolant, l'observer dans la sérénité. Ceux-là trichent avec eux-mêmes. La morale ne s'exerce que parmi les autres. Fuir ces derniers, c'est fuir ses responsabilités ". Dans " Le Sel de tous les oublis " (éditions Julliard), Yasmina Khadra propose une réflexion sur la possession et la rupture, ainsi que sur la place des femmes dans des sociétés aux mentalités étriquées. " Des cendres d'un homme et d'un peuple est née une révolution. Ce matin, nous nous éveillons, braises de satin. Notre ardeur est le devoir. Tunis, c'est l'histoire du Phénix ". Dans " Noces de jasmin " (éditions La Grenade - Jean-Claude Lattès), Hella Feki décrit de l'intérieur la révolution en Tunisie, il y a pratiquement dix ans.