La découverte d'un cadavre mutilé amène Maigret à enquêter dans l'ambiance douillette et trouble d'un café de campagne, fréquenté par de drôles d'habitués.
Dans un petit coin de campagne, près de Paris, la police repêche dans les eaux du canal un cadavre affreusement mutilé, auquel manquent la tête et les mains. L'identification s'annonce délicate. Maigret s'installe dans le petit café voisin, "Au bon vin", téléphone et discute à bâtons rompus avec la patronne, Aline Calas. Il apprend ainsi qu'elle est sans nouvelles de son mari, parti le vendredi précédent acheter du vin en province. Un incident et un interrogatoire bien mené, et la belle madame Calas avoue qu'elle se console dans les bras de plusieurs amants des brutalités de son mari. A Paris, Maigret obtient de la fille d'Aline, Lucette, des renseignements complémentaires. Lucette se souvient en particulier de l'un des amants de sa mère, un homme très doux, à la voix chantante et aux yeux d'un bleu très clair...
Un bon cru, mention spéciale au Festival de Cognac en 1992.