Des restes fossilisés de Néandertaliens mis au jour en Espagne permettent de dévoiler la preuve génétique d'une organisation familiale de l'espèce, et des indices de cannibalisme.
En explorant le réseau souterrain de grottes du site d'El Sidrón, dans le Nord de l'Espagne, le paléontologue Antonio Rosas et l'archéologue Marco de La Rasilla ont mis au jour les os d'une douzaine de Néandertaliens et de nombreux fragments d'outils en pierre. Certains os présentent des fractures, d'autres sont brisés, les crânes ont été défoncés. Signes de cannibalisme ? Traces d'un rituel ? Conséquences de la famine ? Plusieurs mystères planent sur le site, et sur les raisons de l'extinction de ces hominidés qui vivaient il y a environ 49 000 ans. Fouilles et recherches génétiques permettent de mieux comprendre leur destin.