Le ministre a justifié cette hausse en soulignant la nécessité de protéger les finances publiques, anticipant d'éventuelles crises futures. Le gouvernement avait déjà signalé en septembre dernier son intention de réduire progressivement le bouclier tarifaire en place depuis 2022 sur l'électricité.
Cette augmentation découle du rétablissement d'une taxe précédemment gelée, la taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité (TICFE), qui était maintenue à son niveau actuel de 1 euro par MWh depuis deux ans pour atténuer l'impact des hausses des prix énergétiques pour les ménages. Cette taxe, qui était de 32 euros avant la crise, sera portée à 21 euros par MWh à partir du 1er février et sera réévaluée en 2025 pour atteindre les 32 euros par MWh d'avant la crise.
Malgré les appels de l'UFC Que Choisir en faveur d'un gel du tarif réglementé de l'électricité, étant donné la détente des prix sur le marché de gros ces derniers mois, le gouvernement a confirmé le 15 janvier qu'il n'y aurait pas d'augmentation de plus de 10% des tarifs électriques, lors d'une visite à la centrale nucléaire de Gravelines.