Pendant cinquante ans, l'abbé Pierre a été la voix des «hommes sans voix», des sans-abri. Au cours de l'hiver glacial de 1954, il lance à la radio un appel à «l'insurrection de la bonté», un élan de solidarité sans précédent. Dans les années 80, avec l'apparition d'une nouvelle pauvreté, il reprend sa lutte contre les injustices sociales.
Pendant cinquante ans, l'abbé Pierre a été la voix des «hommes sans voix», des sans-abri. Au cours de l'hiver glacial de 1954, il lance à la radio un appel à «l'insurrection de la bonté», un élan de solidarité sans précédent. Dans les années 80, avec l'apparition d'une nouvelle pauvreté, il reprend sa lutte contre les injustices sociales.
Henri Grouès, alias l'abbé Pierre, est né à Lyon en 1912, dans une famille bourgeoise de huit enfants. A 16 ans, il découvre saint François lors d'un voyage à Assise. A 19 ans, il entre chez les Capucins, une des branches de la famille franciscaine. En 1938, il choisit le clergé séculier. En 1942, dans la résistance, l'abbé Grouès devient l'abbé Pierre. En 1949, il achète une grande maison près de Paris, qu'il restaure et baptise «Emmaüs». Pendant l'hiver glacial de 1954, l'abbé Pierre lance à la radio un appel à «l'insurrection de la bonté», un élan de solidarité sans précédent. Depuis cette date jusqu'à son décès en 2007, il n'avait jamais cessé sa lutte aux côtés des sans-abri.