Ayant été témoin passif d'une agression, une journaliste tente de comprendre les mécanismes psychologiques du secours apporté à toute personne en danger.
Le 25 avril 2014, sur un quai du métro de Lille, un homme tente de violer une jeune femme. Durant plusieurs minutes, il la harcèle. Une vingtaine de témoins assiste à la scène. Ce document tente de revenir sur les faits précis pour expliquer la passivité des témoins. S'agit-il d'un simple manque de courage ou d'empathie ? La peur a-t-elle été paralysante ? Qu'est-ce qui pousse un individu à venir au secours d'une personne en péril. Face à une agression, le témoin qui demeure passif est traversé par maintes interrogations. La journaliste Aurélia Bloch a elle aussi été témoin d'un viol et n'a pas agi. Est-elle coupable de non-assistance à personne en danger ? Pour la première fois, elle relate cette histoire qui la hante depuis des années.