Lors du procès de Nuremberg, Albert Speer est le seul à reconnaître ses responsabilités dans les atrocités commises par les nazis, ce qui lui sauva la vie.
Lors du procès de Nuremberg, la défense d'Albert Speer se démarque des autres hauts dignitaires nazis. L'architecte du IIIe Reich et ami d'Adolf Hitler est le seul à reconnaître ses responsabilités dans les atrocités commises par les nazis alors que la majorité des accusés s'enfonce dans le déni. Il dit regretter ses forfaits, notamment le recours aux travailleurs forcés. Le ministre de l'armement d'Hitler fait également valoir qu'il s'est opposé à la politique de la terre brûlée du Führer et qu'il a même tenté de l'éliminer. Autant d'arguments et de postures qui lui sauvent la vie. Alors que la plupart de ses coaccusés seront pendus au terme du procès, il est condamné à vingt ans de prison.