Un documentaire belge réalisé par Marianne Sluszny et Guy Lejeune en 1998. Rencontre avec un jeune guitariste prodige, exilé à Berlin. Né en 1967 dans une famille mélomane, Jeanfrançois Prins ne s'est mis à la guitare qu'à dix-sept ans, en autodidacte. Sept ans plus tard, il décrochait le premier prix de performance au département jazz du Conservatoire royal de Bruxelles et commençait une fructueuse carrière de guitariste professionnel. Exilé à Berlin depuis 1995 - c'est peu de dire que la Belgique l'a déçu -, il a déjà accompagné et séduit des «pointures» comme Toots Thielemans, Lee Konitz, Mal Waldron, Quincy Jones ou Steve Houben. Dans cet entretien, il définit le jazz comme «la musique de la démocratie», une intime conviction qui le guide quotidiennement dans son travail d'enseignant.