Bientôt, pour connaître le trajet des oiseaux migrateurs, il suffira de les équiper de minuscules émetteurs indiquant l'altitude ou encore la vitesse en vol.
Il y a 150 ans, il fallait doter les migrateurs de pointes de flèches pour récupérer des informations sur leurs trajectoires entre l'Afrique et l'Europe. Bientôt, il suffira de les équiper de minuscules émetteurs indiquant l'altitude, la vitesse en vol, la résistance de l'air et la dépense d'énergie. Ces renseignements seront alors communiqués en direct par satellite en couvrant une zone allant du Sahara à la Sibérie. Des tests de calibrage sont en cours sur les poussins des jeunes oies cendrées chères à Konrad Lorenz. Les informations recueillies seront précieuses pour analyser les changements climatiques voire anticiper des catastrophes naturelles comme les tempêtes – que les martinets ressentent à 600 kilomètres de distance – les tremblements de terre ou les nuées de sauterelles.