Dans la période qui précède l'élection présidentielle de 2015, des journalistes burundais assistent à la transformation de leur pays en dictature.
En juillet 2015, des élections présidentielles sont organisées au Burundi. Dans un climat tendu de corruption et de violence, le président Nkurunziza décide de se représenter pour un troisième mandat, malgré l'interdiction constitutionnelle, et les pressions internationales. La situation du pays est vue à travers le travail des journalistes d'une radio indépendante d'opposition, la RPA. Sa liberté de ton en fait le média le plus populaire du Burundi avec la radio-télévision officielle. Rob Rugurika, le directeur de la radio, sort à peine de prison où il a passé plusieurs semaines pour des raisons troubles. Libéré sous caution, il poursuit inlassablement son travail journalistique.