Il y a 160 ans, après l'abolition de l'esclavage, des Africains dits " Kongos " sont engagés malgré eux pour travailler dans les champs aux Antilles. Immigrants maintenus dans des conditions proches de l'esclavage, ils ont été longtemps invisibles dans l'histoire officielle. En Martinique et en Guadeloupe, leurs descendants retracent, par bribes, cette mémoire. Comment s'exprime-t-elle aujourd'hui où à l'image d'autres sociétés afro-descendantes, les racines africaines sont de plus en plus revendiquées ? Que racontent-ils de l'ambivalence de notre rapport à l'Afrique ?
Il y a cent-soixante ans, après l'abolition de l'esclavage, des Africains, dits " Kongos ", sont engagés malgré eux pour travailler dans les champs aux Antilles. Immigrants maintenus dans des conditions indignes, ils sont absents de l'histoire officielle. En Martinique et en Guadeloupe, leurs descendants restaurent leur mémoire.