L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a tenu son XIXe sommet en France début octobre entre Villers-Cotterêts et le Grand Palais à Paris. Une édition importante pour les Outre-mer en raison de l'admission de la Polynésie à l'OIF en tant que membre observateur. Au même moment, le tribunal administratif de Fort-de-France annulait une délibération de la Collectivité territoriale de Martinique reconnaissant la langue créole comme langue co-officielle de l'île. Un télescopage d'informations qui illustre la complexité du rapport des Outre-mer à la notion de francophonie. A l'exception de Saint-Pierre-et-Miquelon qui ne connaît pas d'autre langue que le français, les Outre-mer sont bilingues ou multilingues, avec des situations très divergentes : si la Martinique ne connaît qu'une langue locale, la Guyane en compte une quinzaine.
L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a tenu son XIXe sommet en France début octobre entre Villers-Cotterêts et le Grand Palais à Paris. Une édition importante pour les Outre-mer en raison de l'admission de la Polynésie à l'OIF en tant que membre observateur. Au même moment, le tribunal administratif de Fort-de-France annulait une délibération de la Collectivité territoriale de Martinique reconnaissant la langue créole comme langue co-officielle de l'île. Un télescopage d'informations qui illustre la complexité du rapport des Outre-mer à la notion de francophonie. A l'exception de Saint-Pierre-et-Miquelon qui ne connaît pas d'autre langue que le français, les Outre-mer sont bilingues ou multilingues, avec des situations très divergentes : si la Martinique ne connaît qu'une langue locale, la Guyane en compte une quinzaine.