Trente ans après la mort de Pierre Desproges, certains humoristes, volontiers provocateurs, continuent de s'attaquer aux tabous, libres de toute autocensure.
En son temps, Pierre Desproges semblait ne pas avoir de limites, tirant sur toutes sortes de cibles sans autocensure, divisant la France en deux avec «Monsieur Cyclopède». Trente ans après sa disparition, l'atmosphère, plus anxiogène, pousserait-elle les humoristes à se montrer frileux, moins radicaux ? Certains artistes, volontiers provocateurs, continuent au contraire à s'attaquer aux tabous comme le faisait auparavant Pierre Desproges : racisme, homophobie, antisémitisme, politique, attentats, sexualité et religion sont passés au crible dans un esprit libérateur. Grâce au rire, certaines barrières communautaires se fissurent.