«Résiste ! Prouve que tu existes», chantait France Gall. A une époque où l'individu est mis sous pression, où les impératifs de performance côtoient les injonctions à s'épanouir selon des modèles formatés, il est tentant de suivre ce mot d'ordre ou au moins d'essayer. Pour autant, cesse-t-on d'exister quand on se soumet, ou que l'on consent à ce qui nous dépasse ?