Le pinku eiga, littéralement «cinéma rose», est le nom donné à tout film japonais comportant des scènes de sexe : un véritable phénomène de société depuis les années 70.
Apparu en 1962 avec «Flesh Market», de Satoru Kobayashi, le pinku eiga, littéralement «cinéma rose», est le nom donné aux films japonais comportant des scènes de nudité ou de sexe. Il englobe tous les genres, de la comédie au film d'action, en passant par la science-fiction, bien qu'il soit le plus souvent associé au cinéma érotique. Marginal, le pinku eiga est à ses débuts produit par des studios indépendants. Dans les années 60, alors que la télévision s'installe chez les Japonais, les cinémas pâtissent de cet engouement pour le petit écran et se vident petit à petit. Afin de ramener les spectateurs dans les salles obscures, le plus vieux studio de cinéma japonais, la Nikkatsu, décide d'orienter sa production vers des sujets racoleurs, la violence et le sexe. Dans les années 70, le pinku eiga devient un vrai phénomène social.