Retour sur l'une des rares erreurs judiciaires officiellement reconnues en France, puis sur le cas de Jonathan, qui aurait violé les enfants qu'il gardait.
En 1970, Roland Agret est condamné à quinze ans de prison pour le meurtre d'un garagiste. L'homme, qui clame son innocence, passe sept ans derrière les barreaux et n'obtient une grâce présidentielle pour raisons de santé qu'après une interminable grève de la faim. Il ira jusqu'à se couper deux doigts pour obtenir un procès en révision, à l'issue duquel il sera acquitté en 1985. Retour ensuite sur le cas de Jonathan, un jeune homme de 27 ans un peu simple, qui gardait les enfants de sa propre famille et d'amis, dans la région de Montélimar. Il en aurait violé ou agressé une vingtaine. Douze enfants ont été identifiés, mais les victimes seraient bien plus nombreuses.