Comment le laisser-faire sur les réseaux sociaux permet aux nationalismes populistes de propager la haine et le mensonge. Enquête aux Etats-Unis, en Inde, au Brésil et en Italie.
Il y a quinze ans, on percevait les réseaux sociaux comme un ferment démocratique qui, en favorisant la diffusion de l'information et la communication entre citoyens, aiderait les peuples à briser leurs chaînes. L'histoire s'est écrite autrement. De Donald Trump à Jair Bolsonaro, de Narendra Modi à Matteo Salvini, les réseaux sociaux ont mis en évidence leur pouvoir dévastateur à l'échelle planétaire.