La crise financière a changé la donne de la mondialisation et, aujourd'hui, la Chine crée des emplois en Suède, en France, en Pologne et en Grèce.
Le vent de la mondialisation a tourné et la Chine en profite. Pendant longtemps, elle a joué un rôle de sous-traitant pour les entreprises européennes, mais, d'année en année, elle s'est implantée en Europe et se pose aujourd'hui en recours face aux bouleversements causés par la crise financière. Elle délocalise, reprend des entreprises en faillite, remporte des marchés publics et crée des emplois : en Suède, en France, en Pologne ou en Grèce. Si les entreprises chinoises s'approprient des techniques et des équipements européens, elles apportent aussi leur savoir-faire et leurs méthodes, parfois au détriment du code du travail. A travers des exemples emblématiques, Magali Serre enquête sur ce phénomène.